La croissance au Maroc
Introduction :
L’amélioration du niveau de vie de la population et la garantie du bien être social sont des objectifs ultimes des pouvoirs publics. Quelles que soient les politiques suivies, ces objectifs ne peuvent être atteints sans une croissance économique soutenue et durable. La croissance économique assure, lorsque, bien exploitée, la prospérité économique, sociale et humaine.
Entre 1960 et 2002, l’économie marocaine a progressé en terme réel à un taux d’accroissement annuel moyen de 4.2%. Sur la même période la population s’est accrue de 2,2% annuellement. Le résultat est que le PIB par habitant qui était de 591$ en 1960 (en dollar constant de 2000) s’élève à
1234$ en 2002, soit un rythme annuel de croissance de près de 1,8%. La performance de l’économie marocaine mesurée par cet indicateur de la richesse de la nation et du niveau de vie de la population reste de loin insuffisante comparée aux potentialités réelles du pays et comparée également à celles des autres pays ayant été au même niveau de développement que le Maroc en 1960 ( La Malaisie, la Corée du Sud, la
Tunisie et même le Botswana ) .
L’analyse des sources de croissance au Maroc :
Le Maroc, peu de richesses naturel qui valent beaucoup sur le marché mondial mais il est le 4ème pays arabe le plus prospère selon un sondage après les Emarates arabe unis , Koweït puis l’Arabie saoudite. Huit critères ont été retenus à ce classement; l’économie, l’éducation, l’entreprenariat, la gouvernance, la santé, les libertés individuelles, le capitale social et la sécurité. Notre pays a été classé 35ème en économie, mais le 110ème en éducation. « Peu de richesses ménagées avec l’économie valent mieux que de grands trésors mal employés » on dit les orientales. Avec ses richesses et certaines sous exploité le Maroc doit fournir plus d’effort de gouvernance et de la gestion rationnelle de ses ressources pour réaliser une croissance