La croissance urbaine en question
Barreau Betty, Seconde A. L’augmentation de la population mondiale a causé de nombreux problèmes auxquels il est nécessaire de trouver une solution dans l’optique du développement durable.
Tout d’abord, selon l’ONU, une mégapole est une ville qui comporte plus de huit millions d’habitants. En 1950, seul 30% de la population mondiale habite en ville. Cinquante ans plus tard, au début du XXIème, 50% de la population vit en ville soit une augmentation de 20%. De nos jours, le taux d’urbanisation des villes du Nord avoisine les 75%, c’est pourquoi ces villes connaissent une croissance ralentie. La périurbanisation se développe au Nord, ainsi les villes s’étendent dans l’espace autour des axes de communication afin de faciliter les déplacements de la ville à la campagne. La ville est considérée comme répulsive car le centre se couvre de buildings. Cette croissance par densification de l’espace urbain déplait aux habitants qui préfèrent quitter la ville afin d’obtenir un cadre de vie plus agréable. Contrairement aux villes du Nord, les villes du Sud connaissent une croissance très soutenue car peu urbanisées, elles se préparent à recevoir, d’ici 2050, 3 milliards d’habitants supplémentaires. A Rio, les favelas sont des quartiers informels qui se pérennisent et finissent par être incluses dans la ville en raison de l’étalement urbain. L’exode rural pousse les ruraux sans terres vers les villes afin d’y trouver un travail et une situation de vie correcte.
Ensuite, les grandes villes, qu’elles soient au Nord ou au Sud connaissent d’importants problèmes de circulation automobile, principalement aux heures de pointe. Le centre est très souvent saturé. Ainsi, ces embouteillages causent de graves problèmes de pollution. Par exemple, les reliefs autour de la ville de Mexico empêchent les vents d’évacuer les nuages de pollution. De nombreuses solutions ont été tentées telles que circuler à vélo, ou une couverture végétale pour