La curée zola
Renée rentre chez elle : elle habite un magnifique hôtel particulier parisien dans le parc Monceau. En voyant tout le luxe qui l'entoure, elle se promet d'adopter un mode de vie plus raisonnable, moins onéreux. Le soir même, une grande réception est organisée par son mari. Plus d'une vingtaine de personnalités sont présentes : hommes politiques, entrepreneurs, et tout un ensemble d'hommes de pouvoirs et d'associés de son mari. Ils sont, pour la plupart, accompagnés de leur épouse. La décoration intérieure, le repas et les mets sont très luxueux. Renée s'ennuie toujours. Elle semble seulement intéressée par Maxime qui fait la cour à Laure d'Aubigny, une femme demi-mondaine. En fin de soirée, elle est gagnée par la volupté et semble éprouver une pointe de jalousie quand elle constate la complicité du couple qu'elle épie. Maxime et Renée semblent d'ailleurs entretenir une relation assez ambiguë ( on les perçoit plutôt comme des complices très intimes). CHAPITRE II Il s'agit d'un retour en arrière sur le parcours d'Aristide. Originaire de Plassans, il regrette son impossibilité d'ascension sociale liée à son statut de provincial. Après la proclamation du Second Empire en décembre 1852, il décide d'aller vivre à Paris pour faire fortune. Il y emmène sa femme ( une personne assez effacée) et sa fille mais laisse son fils Maxime qui est selon lui une entrave à sa réussite. Il compte beaucoup sur