La distinction établie par Descartes entre l’homme et l’animal à son époque est-elle encore valable aujourd’hui ?

C’est au 17e siècle qu’on associe la révolution scientifique et l’importante découverte de Galilée concernant la compréhension du monde et de l’homme. On le décrit également comme siècle de la raison puisque ce fut la fin des croyances en la conception aristotélicienne de l’univers. Galilée amena des hypothèses différentes avec sa nouvelle invention, la lunette astronomique, communément appelée le télescope. Il fut donc en mesure de démontrer qu’Aristote avait tort et que les affirmations émises par Copernic étaient possibles. Puisque l’Église ne permettait pas, à cette époque, de faire une démonstration scientifique sur le mouvement de la terre, Galilée fut dans l’obligation d’abdiquer ou la mort l’attendait. En effet, foi et la raison sont deux modes de connaissances qui ne pouvaient être conciliés.
Le rationaliste est également adopté par des philosophes comme Descartes s’opposant à l’empirisme, un autre courant de pensée qui lui s’oppose sur le principe que toute connaissance doit d’abord passer par les sens. Le rationaliste, pour sa part, « considère les sens comme des sources d’erreurs dans le processus de la connaissance ». « Pour Descartes, la raison consiste en la capacité chez l’être humain de distinguer le vrai du faux et d’agir en fonction de cette distinction. » Il nous présente les préceptes sur lesquels la méthode cartésienne est fondée : mettre en doute toute chose, diviser chaque difficulté en parcelle pour aider la résolution, régler les choses simples d’abord et les plus compliqués ensuite, et finalement, faire une rétrospection de l’objet d’étude.
Sachant que toutes connaissances doit être obtenue par la raison, elle-même guidée par la méthode, Descartes en vient à une première conclusion : le cogito, la certitude de son existence. Cogito ergo sum : « Je pense, donc je suis. » Il distingue ainsi l’homme de l’animal en se