La diversité des opinions doit-elle nous faire renoncer à l'idée de vérité ?
La question de la Vérité est une question qui a et qui continue aujourd'hui d'en tourmenter plus d'un. Pourtant elle existe : si l'on juge un énoncé faux, c'est bien qu'il y a du « vrai » quelque part, même s'il est imperceptible à notre entendement, et vice versa. Par définition la vérité renvoie à ce qui est vrai : exact, conforme à la réalité; ou encore sûr, incontestable; authentique, par opposition à mensonger. La définition philosophique donnée par un dictionnaire est : « valeur visée par un jugement portant sur le réel. Seul, en effet, un jugement de l'esprit peut être considéré comme vrai. » (M.Bolot). Quant à l'opinion, c'est un avis, une pensée, manière de voir, point du vue, jugement...
Déjà, à l'aide de ces définitions, on peut s'apercevoir qu'une opinion ne peut être fausse; elle relève en effet de la liberté de pensée, et même si une opinion peut nous paraître inconcevable, elle n'en est pas pour autant fausse.
Mais il faut aussi nuancer ce terme d'opinion. On va notamment parler ici d'opinions non-scientifiques,qui, elles, peuvent être dans l'absolu soit vraies soit fausses ( par exemple on ne peut nier le fait qu'une molécule d'eau est formée d'hydrogène et d'oxygène...), grâce à une certaine forme d'empirisme : « regardez, c'est comme ça. ». Avec des questionnements relatifs à la pensée, à l'être, on touche à un domaine moins explicite et plus indéterminé. Des questions comme celle de la peine de mort