La dopamine et la mémoire sémantique
Kischka et ses collaborateurs (Kischka et al. 1996 « Dopaminergic modulation of semantic network activation ») voulaient étudier l'effet de la dopamine sur l'amorçage sémantique en proposant une tache de décision lexicale avec un amorçage. Ils demandaient aux participants si le mot qu'ils voient est un vrai mot ou un pseudo-mot. L'amorce étant plus ou moins proche lexicalement de chaque mot. Dans le cerveau il existe des réseaux de neurones qui stockent les mots et leur signification. Chaque amorce active un réseau si le mot à identifier fait partie de ce réseau alors la reconnaissance sera facilitée. Dans cette étude les expérimentateurs injectent de la L-dopa aux participants. L'amorçage direct n'est pas influencé par L-dopa. En revanche l'effet de l'amorçage indirect, impliquant le recrutement de réseaux sémantiques plus larges, est réduit. Ils en tireront la conclusion que la dopamine augmente le ratio signal-bruit au sein des réseaux sémantiques en diminuant la propagation de l'activation sémantique. Comme prédit par cette hypothèse l'administration de la dopamine chez les sujets sains influence les asymétries des performances dans des taches lexicales.
Problématique : Les recherches que nous avons trouvées dans la littérature scientifique montrent un lien entre le taux de dopamine corticale et les émotions.
Hypothèses : Nous faisons l’hypothèse que les émotions influent sur la production lexicale, l’humeur ressentie à un moment donné modifie la représentation d’un concept.
Méthode :Pour opérationnaliser notre hypothèse, nous allons nous intéresser à l’effet de l’humeur sur l’amorçage sémantique et la taille du champ. Notre variable