La déontologie de l'avocat
L'Avocat est un auxiliaire de justice et à ce titre participe obligatoirement au fonctionnement de la justice dont il est le partenaire en même temps que le garant.
L’avocat, pour exercer doit valider trois points : avoir obtenu le Certificat d’Aptitude à la Profession d’Avocat (CAPA), indispensable à l’exercice de cette profession, doit prêter serment devant la Cour d’appel et respecter la déontologie.
La déontologie de l’avocat peut se définir comme l’ensemble des règles professionnelles, morales et juridique, auxquelles l’avocat se soumet et dont le respect est assuré par l’Ordre.
La transmission de ces règles permet de préserver la qualité de la profession et des relations entretenues entre les avocats et leurs clients. La déontologie rappelle que l'Avocat exerce sa profession avec dignité, conscience, indépendance, probité et humanité dans le respect de son serment.
Pour pouvoir défendre son client, l’avocat doit avoir un mandat adlitem : il doit être mandaté par le client.
Il détient la foi du palais : quand il dit qu’il est l’avocat du client, le tribunal doit le croire sur parole.
A déontologie s’articulent autour de trois principes fondamentaux : l’indépendance, la loyauté et la confidentialité.
Le devoir d’indépendance de l’avocat lui impose de défendre son client librement en ayant pour seul objectif le respect des intérêts de son client.
Il ne peut intervenir dans une affaire où il aurait un intérêt étranger à ceux de son client. Cette indépendance doit être matérielle mais également morale et intellectuelle dans la mesure où l'Avocat doit pouvoir refuser ou rendre un dossier si, en conscience, il estime devoir le faire.
L’avocat est également tenu par un devoir de loyauté.
Il devra respecter les principes directeurs de la procédure tel que le principe du contradictoire. Il ne pourra par ses agissements, porter atteinte à l’honneur ou à l’intégrité de la profession.
Enfin, l’avocat est tenu au