La dépénalisation du canabis
"Le haschich, comme toutes les joies solitaires, rend l'individu inutile aux hommes et la société superflue pour l'individu. Le haschich ne révèle à l'individu rien que l'individu lui-même.
Celui qui aura recours à un poison pour penser ne pourra bientôt penser sans poison" "S'il existait un gouvernement qui eut intérêt à corrompre ses gouvernés, il n'aurait qu'à encourager l'usage du haschisch" (Baudelaire)
Lorsqu' on parle de légalisation du cannabis, tout le monde est divisé. Le débat fait rage sur la dangerosité du produit, sur ses effets bénéfiques ou maléfiques. Alors, pour ou contre ?
1) L'aspect physique du cannabis
Le cannabis en vente aujourd'hui n'est plus celui de mai 68 et de la mode hippie: le pourcentage de substance active, de THC (Delta 9 Tetrahydrocannabinol) et surtout de substances toxiques est 5 fois plus élevé qu'il y a 20 ans.
Une feuille en contient normalement 2 à 7%, avec les nouvelles cultures hollandaises "Nederwiet" on monte à 30%.
Un joint d'aujourd'hui n'a plus rien à voir avec ceux d'hier.
a) une drogue "douce"
Généralement on qualifie le cannabis de drogue douce pour deux raisons: * Premièrement car son utilisation n'entraîne ni d'accoutumance, ni de dépendance particulière (physiquement).
NB: Demi-vie du cannabis dans le sang: 4 jours (alcool: 6h) * Deuxièmement car 1 'effet produit par le cannabis est généralement moins fort que celui des autres drogues: fumé, il apporte une sensation d'euphorie, d'ivresse: l'individu est complètement détendu (pour ne pas dire une vraie lavette).
b) Ses défauts
Mais à forte dose, les choses se compliquent : le cannabis perturbe certaines notions comme celle de la distance et du temps, et également entraîne la perte de la vigilance et de la concentration. Au bout d’un moment, il peut amener des troubles de la mémoire et des ralentissements de la pensée. La fumée de cannabis contient des impuretés, en particulier des goudrons qui ont