la famille d'hier est-elle la même qu'aujourd'hui ?
Depuis la création de l'homme, des groupes humains sont observés. Unis par un sentiment d'appartenance commune ou par des liens sanguins, les hommes sont caractérisés par ce besoin de proximité avec ses semblables. Plus que le groupe ethnique, religieux ou social, la famille apparaît être incontestablement le groupe le plus constant et le plus évident. Elle est en effet une sorte de micro société au sein de la société, reproduction réduite de celle-ci : parallèlement à toute société organisée, on constate au sein de la famille la supériorité incontestée et incontestable de l'un des membres, en l'occurrence quasi systématiquement le mâle le plus âgé ou le plus autoritaire, ayant un rôle semblable à celui qu'aurait un dirigeant d'un pays, sur les autres membres de la famille, assimilables au peuple. Le parallèle biblique est tentant, tant le rôle du chef de famille est semblable à celui des prophètes bibliques, dominant les brebis, facilement comparables aux autres personnes composant la famille. Ce modèle familial a longtemps prévalu au sein de toutes les sociétés du monde.
On assiste cependant, en France notamment, depuis deux siècles, à une évolution de cette organisation familiale.
L'importance des enjeux est considérable : la famille est le lieu de la Vie. Sur le plan sociologique, la structure familiale est la cellule de base de toute société, elle est le lieu de formation de l'être humain, le point de départ de l'épanouissement de celui-ci. Cet enjeu de la famille explique que tous les régimes dictatoriaux aient eu une approche particulière de la famille : ils l'ont soit réduite, soit substituée.