La femme baudelairienne
Charles Baudelaire, dans le Spleen de Paris, lie les poèmes de différentes façons. Nous nous intéressons ici à la femme Baudelairienne parmi ces poèmes, car on peut se permettre de dire que la femme, pour Baudelaire, est une réelle source d'inspiration, elle éveille ses sens, il la désire.
La femme Baudelairienne, est une source d'inspiration.
La femme éveille chez Baudelaire un intérêt considérable. Le poète aime les femmes, il consacre une dizaine, si ce n'est plus, de poèmes à son sujet. Ce qui correspond à peu près à un poème sur 5 pour parler de la femme.
Il lui consacre non seulement des poèmes où il l'évoque simplement mais aussi des poèmes entier à la louer comme une déesse : par exemple dans Les Bienfaits de la Lune il l'admire comme si une force surnaturelle l'y poussait, il se considère comme courtisant de la Lune obligé d'être aux pieds de l'enfant car il y voit en elle le reflet de cette divinité lunaire, étrange marâtre maléfiquement bienfaisante. De plus dans « Le désir de peindre » c'est d'une femme piégée entre l'ange et le démon qu'il est fou, d'une femme pour qui il ne se battrait pas mais pour qui il « mourrait lentement sous son regard ». La femme ici est divinité, son attraction est irrémédiable.
Le poète désir la femme, il « brûle de peindre celle... » dans Le Désir de peindre.
Baudelaire fait appelle à beaucoup de blasons poétiques pour décrire la femme, les yeux (passage sur le regard « tes yeux sont deux antres où scintillent vaguement le mystère » Le Désir de peindre), la bouche(Passage sur la bouche « ta bouche blanche et rouge » Le Désir de peindre), les cheveux (Un hémisphère dans une chevelure), le blason est utilisé dans l'éloge amoureux et renforce encore son amour pour la femme.
Le femme Baudelairienne est contrastée : Le Désir de peindre, Les bienfaits de la Lune
Des apparitions rares « qui m'es apparue si rarement » et furtives « qui a fui si vite », auxquelles on ajoute le quantitatif «