la flambée du macabre au moyen age
//////Mais cette angoisse de la mort et ce besoin de reconnaissance à la mort n'est pas l'apanage des familles royales, toute la population chrétienne de la fin du XV et du XVI siècle est touché par cette montée du macabre. Ainsi lors de sa mort en 1493, le seigneur de La Roche et de Thorey-sur-Ouche Philippe Pot sera inhumé sous un gisant (sculpture funéraire représentant un personnage couché , vivant ou endormi ) le représentant entouré de pleurants aux armes de ses arrières grands parents, tandis que Ligier Richer, sculpteur a la cours de Lorraine, a choisi de représenter René de Chalons, mort au combat en 1544, sous les traits d'un transi (le transi est une sculpture funéraire qui figure un personnage couché, mais dans en putréfaction ) en 1547. Ainsi les fidèles du XVI siècle semble vouloir conjurer l'angoisse de l'au delà par des actes terrestres ayant lieu après leurs morts.
Quels sont les impacts de la montée de l'angoisse des fidèles face à la mort sur les cérémonies et les représentations funèbres ? Nous verrons d'abord que la mort et la portée du mort au tombeau obéit a un rituel précis le préparant à l’au-delà, puis que