Créés en 1967, les cégeps ont eu comme but premier d’éduquer les québécois en leur facilitant l’accès aux études postsecondaires. Ils sont devenu aujourd’hui un élément essentiel dans le système d’éducation au Québec. Ainsi, je crois qu’il est primordial que ces établissements fournissent un niveau d’éducation varié ne comportant pas seulement des cours de la formation spécifique, mais également une formation générale qui puisse fournir aux étudiants le moyen de pouvoir intégrer pleinement la société en tant que citoyens. Elle aide aussi à la diffusion d’une culture générale commune et les cours qui la composent servent à forger cette culture. Bien qu’imparfaite, cette formation est une partie essentielle de l’éducation au cégep.

À première vue, ces cours pourraient être considérés comme étant un rallongement inutile des formations offertes dans les cégeps, car ils ne font que retarder l’arrivée de nouveaux travailleurs dans le marché du travail. Après tout, dans la société dans laquelle nous vivons, il est beaucoup plus important d’élever des ouvriers prêts à travailler plutôt que d’avoir des individus censés capables de juger eux-mêmes les différents concepts qui façonnent notre société. C’est ces capacités de raisonnement et de jugement qui sont acquises grâce à une bonne culture générale. C’est à cette fin que la formation générale au cégep fournit les bases nécessaires pour acquérir cette culture générale. Bien entendu, il va de soit de définir avant tout quel rôle cette culture générale joue dans nos vies et quelle est son importance. D’une part, elle est un outil essentiel qui permet aux individus de comprendre le monde dans lequel nous vivons en ayant une vision plus large des choses. D’autre part, elle permet également aux jeunes citoyens de saisir les enjeux et idéaux sociaux actuels qui forgent notre société, qui s’inspire elle-même des idées émises par les grands penseurs du passé. En effet, il est impossible de assimiler pleinement le sens de