LA france en villes
Ce chapitre présente les grandes caractéristiques den France du fait urbain en France. Il s’agit de montrer que le territoire français est une population majoritairement urbaine, et que les espaces urbains connaissent des mutations profondes, tant dans l’extension des superficies urbanisées que dans les enjeux auxquels les villes sont confrontées face à la mondialisation et au développement durable.
La carte des densités de populations en France (p.122-123) souligne les faits géographiques suivants :
Une apparence de sous-peuplement
Avec 115 hab. /km², la France a une densité de population à peine deux fois supérieure à la mondiale (50 hab. /km²). Par rapport à la plupart de ses voisins européens (Belgique, Pays Bas, Allemagne), la France apparait comme sous peuplée. Seule l’Espagne est moins densément peuplée. Sur les trois quarts du territoire, les densités n’atteignent pas habitants au km², et la désormais célèbre « diagonale du vide » quant à elle n’atteint pas 20 habitants au km².
Une répartition dissymétrique
La dissymétrie du peuplement de part et d’autre d’une ligne fictive allant de ka basse Seine au bas Rhône (longtemps nommée ligne Le Havre-Marseille) semble se réduire mais demeure une structure forte du peuplement du territoire. Elle résulte de l’histoire urbaine et industrielle des XIXème et XXème siècles, qui transforma la moitié orientale en une nébuleuse de grands foyers de développement économique et démographique, la moitié occidentale demeurant quant à elle majoritairement rurale. L’accentuation, puis désormais le rééquilibrage s’effectue par le jeu des migrations intérieures, essentiellement au profit des grandes villes.
Des Régions de fortes densités le long des principaux axes de communication :
La carte met en valeur les grandes vallées fluviales (Seine, Oise, Loire, Garonne, Saône, Rhône, Rhin), ce qui souligne l’importante corrélation entre peuplement et activités économiques,