La france en villes
A.) Une concentration croissante de la population au sein des villes 1. Vivre en ville : difficile à définir pour la statistique * En France, on a longtemps défini la ville comme une commune ayant 2 000 habitants agglomérés au chef lieu (avec une distance maximale entre les bâtiments de 200 mètres). Cette définition purement statistique ne tenait compte ni de l’augmentation de la mobilité quotidienne (entre le lieu de résidence et le lieu de travail) ni de celle de la mobilité résidentielle (vers la périphérie des zones urbaines), qui pourtant se traduisent par une généralisation du mode de vie urbain. * L’Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE) a fait évoluer sa définition. Il distingue à présent l’espace à dominante urbaine (composé de villes centres, des banlieues et des espaces périurbains) de l’espace à dominante rurale, et s’intéresse moins aux unités urbaines en tant que telles pour définir le monde urbain.
2. Les villes : l’essentiel de la population française * 82% de la population française vivent dans des villes ou des espaces urbains : * 27.7% dans les centres villes ; * 32.5% dans les banlieues ; * 21.8% dans les espaces périurbains * Cependant, les villes ne couvrent que 41.1% du territoire national (dont 33% pour les seuls espaces périurbains).
3. Une croissance essentielle endogène * Depuis la fin des années 1960, la croissance des villes n’est plus alimentée par l’exode rural. L’augmentation de leur population est liée à la croissance naturelle (différence ente le nombre des naissances et le nombre des décès) et à la transformation d’espaces ruraux en espaces urbains, en raison de la croissance des périphéries : progression du bâti et augmentation de la population des communes rurales proches des espaces urbains. * La croissance des villes s’effectue à des rythmes différents selon les espaces concernés (il s’agit ici de