La grande désillusion de j. stiglitz
Avant toute chose il est préférable de parler un peu de l’auteur et de l’expérience professionnelle qu’il a acquise grâce aux différents postes qui l’a pu occuper. Joseph Eugene Stiglitz est un économiste capitaliste américain né en 1943. Il a été professeur dans plusieurs écoles (Stanford, Oxford…) et a passé quelque temps à l’Institut d’études du développement de l’Université de Nairobi au Kenya (pays auquel il s’est appuyé dans une partie de son livre afin de nous donner quelque exemple sur la façon dont fonctionne le FMI). Après ça, il est nommé au Council Of Economic Advisors en 1995 pour devenir, par la suite, l’un des conseillé de Bill Clinton, c’est en 1997 qu’il deviendra vice-président à la Banque mondiale jusque 2000 et en 2001 il a reçu le prix Nobel d’économie. Il se dit néo-keynésien et s’intéresse plus particulièrement aux inégalités (causes et les conséquences), à la persistance du chômage, aux crises financières et aux problèmes de la mondialisation qui pour lui, est l’une des sources de tous ces problèmes. Dans son livre publié en 2002, Stiglitz s’attaque aux grandes institutions et plus particulièrement aux FMI (avec les limites du Consensus de Washington) et à la Banque mondiale, mais il critique aussi les politiques imposaient par les Etats Unis envers les pays du Sud et les solutions qu’ils adoptent pour résoudre les problèmes de la pauvreté. Ce livre a l’avantage de nous permettre d’analyser plus clairement le fonctionnement de ces grandes institutions, car jusqu’ici nous n’avons pas pu, ou très peu, « entrer au cœur » de celles-ci.
Tout au long de son livre, Stiglitz va essayer de répondre à la question « pourquoi la mondialisation, cette dynamique qui a fait tant de bien, est-elle maintenant controversée ? » (Stiglitz ne se présente pas comme un antimondialiste ou autre mais il critique simplement les institutions comme le FMI et la Banque mondiale et leur mauvaise prise en charge de la mondialisation).
Il affirme que le