La guerre froide
Les vingt-quatre premiers vers s'adressent, sur un mode complice et familier, à un destinataire désigné par « tu ». Ce « tu » pourrait être la femme aimée, interpellée dès le titre (« Tu es plus belle que... »). Les premiers vers pourraient être une sorte d'adresse du poète à lui-même, comme un soliloque. En fait, le poète s'adresse à chacun des lecteurs, à chacun des hommes, à chacune des femmes, ainsi que le précise le vers 3 : «Quitte ton ami quitte ton amie ». Les tournures impersonnelles (« Il faut partir » vers 1, vers 5 et vers 21; « Il faut savoir » vers 17), les injonctions sur le mode impératif (« Quitte .. Regarde / Apprends ... Respire... »), les anaphores, l'expression des interdits (« Ne larmoie pas... Ne te niche pas ») font de ce propos répétitif, insistant, un message fort pour tout être humain, une règle de vie. L'emploi du présent confère au texte une valeur générale, une vérité universelle, comme une sorte de savoir-vivre. 2- En quoi ce poème est-il un chant d'amour à la vie ? Vous appuierez votre réponse sur un relevé des thèmes abordés et