La jeune fille a la perle
L’ambiance dans la demeure Vermeer est tendue, l’une des filles, Cornelia, la plus jolie et la plus teigneuse aussi, va immédiatement prendre Griet en grippe et tenter par toutes les mesquineries possibles de la faire renvoyer. Par contre, la belle-mère du peintre, Maria Thines, est plutôt favorable à cette fille très jeune dont elle sent la force de caractère.
Les Vermeer sont catholiques, ce qui pose aussi un problème à Griet, issue d’une famille protestante ; cependant le livre met l’accent sur la tolérance qui régnait à Delft au 17ème siècle entre les deux croyances.
Pour Griet la vie comme servante est dure ; elle se lève aux aurores et se couche très tard lorsque ses tâches sont terminées. Parmi celles-ci, il y a le marché où elle fait la connaissance du Pieter, jeune boucher qui va immédiatement tomber amoureux et devenir particulièrement insistant, ce qui d’abord ne plaît pas à la jeune fille.
Un jour, en nettoyant l’atelier du peintre - un lieu sacré dans la maison - elle fait une remarque judicieuse qui porte le peintre à l’engager comme apprentie pour préparer les couleurs. Dès lors, entre eux s’installe une sorte de complicité qui va déchaîner la jalousie de Catharina et même de Tanneke, l’autre servante. La complicité va déboucher sur des séances de pose qui