Au 5e siècle av. J.-C., on assiste à l’émergence de la démocratie à Athènes. Dans le mot , on retrouve qui veut dire et qui veut dire pouvoir. Or, la démocratie est le gouvernement inventé par le peuple et pour le peuple. Mais est-ce que la démocratie rend justice à tout le monde? Qu’est-ce que vraiment la Justice? Selon la théorie platonicienne, la Justice est une nécessité, non seulement à l’homme, mais aussi à l’univers. Elle est vue comme un bien absolu, comme une intelligence et une vertu partagée et un moyen d’obtenir la paix intérieure. D’un autre côté, on peut voir la Justice comme un bien relatif, une invention pour apaiser les démunis et asservir les puissants. Elle sert à égaliser le monde entier et à empêcher les rivalités et la poursuite des désirs. Dans le texte qui suit, les deux points de vue seront expliqués plus en détail, puis j’essayerai d’expliquer mon point de vue le plus clairement possible.

On pourrait d’abord poser l’hypothèse que la Justice est un bien absolu sur le fait suivant : les personnes qui infligent l’injustice sont nécessairement plus malheureuses que les personnes qui l’éprouvent. Admettons qu’un homme tue une personne honnête pour un butin. On supposerait que le malfaiteur serait plus misérable que sa victime. Pourquoi? Eh bien, une chose est laide, car elle est désagréable ou défavorable. Sans aucun doute, il est plus agréable d’infliger une injustice que de l’éprouver. Alors, c’est parce qu’elle est plus défavorable que l’action est plus laide. Comment est-ce plus défavorable? N’est-ce pas en commettant une mauvaise action qu’on devient une mauvaise personne? En tuant une personne honnête ne devenons-nous point malhonnêtes? Il est donc plus défavorable, plus laid, d’être injuste parce qu’elle rend la personne mauvaise. De plus, le méchant qui a eu son butin en usant du mal se sentira mauvais d’avoir commis une injustice et ne pourra être heureux. Bref, la personne injuste se fait du mal intérieur tendit que la personne