La liberté
Pour les démocraties libérales, la conception de la liberté est politique et liée à la construction de l’Etat.
A partir du 16e siècle, l’organisation politique place la liberté au sein de ses préoccupations : s’il y a un Etat, c’est-à-dire un pouvoir, ce n’est pas pour opprimer les individus mais pour les protéger.
▪ Spinoza ‘le traité théologico politique’ (1670) : « le but final de l’instauration d’un régime politique n’est pas la domination ni la répression des hommes ni leur soumission au joug d’un autre. Le but de l’organisation en société c’est la liberté ».
▪ Hegel (1830) : « l’histoire universelle est le progrès de la conscience de la liberté ».
On retrouve cette idée de liberté au centre de la DDHC de 1789.
Art 2 « le but de toute association politique est la sauvegarde des droits naturels et imprescriptibles (= auquel on ne peut pas renoncer) de l’homme : la liberté, la propriété, la sureté, la résistance à l’oppression.
D’un point de vue politique, la liberté est la condition de l’homme qui n’appartient à aucun maitre. On parle de liberté naturelle : pouvoir que l’homme à naturellement d’employer ses facultés comme il lui convient.
▪ Hobbes, ‘Le Léviathan’ (1516) : « un homme libre est celui qui, s’agissant des choses que ses forces et son intelligence lui permettent d’accomplir, n’est pas empêcher de faire celle qu’il a la volonté de faire ».
▪ Montesquieu, ‘L’esprit des lois’ (1748) : « la liberté philosophique consiste dans l’exercice de sa volonté ».
Comment est-ce que l’Etat parvient à préserver la liberté des individus ?
• Un principe d’ordre et d’obéissance à la loi
La liberté de chaque individu peut être qualifiée d’autocentrée. Mais cette liberté ne doit pas être nuisible à autrui.
L’Etat exerce un pouvoir de contrainte sur les individus en leur imposant des règles communes: ces règles limitent la liberté.
Donc tant que la loi ne la limite