La publicité a son propre langage qui transforme toutes les langues dans le lexique et la rhétorique. En effet, la publicité utilise un certain nombre de figures du discours qui consistent à persuader, convaincre ou séduire sans qu'il y ait remise en question de la réalité des faits. Son but premier est d'insister le récepteur à consommer.
Tout d'abord nous pouvons voir que la publicité utilise des figures de styles comme une technique de persuasion pouvant avoir un impact sur la personnalité. Nous avons différentes sortes de figures de styles. Dans un premier temps, nous avons les figures de style sur le thème de l'opposition.
Par exemple nous trouvons le chiasme qui est une opposition fondée sur l'inversion.
Dans cette annonce pour Label, le croisement se fait sur le plan du texte. Le but de ce chiasme est de renforcer le contraste qu'il y a entre la femme et le whisky, qui n'est pas un alcool féminin, et de les associer en répétant et mélangeant les mêmes mots dans les deux phrases.

Mais nous avons aussi l'antithèse, dans le même énoncé deux mots ou groupe de mots de sens opposé. Ici on joue sur "maximum" et "minimum"

Cependant nous en avons pleins d'autres telles que l'anacoluthe qui est une rupture ou une discontinuité dans la contribution de la phrase.

La rupture se fait sur le plein visuel : passage de la photo au dessin. Mais aussi l'antiphrase, l'anthologie, le zeugma, l'anacoluthe et l'oxymore.

Ensuite il y a aussi les figures de styles sur le thème de la répétition. On trouve ici l'allitération avec la publicité dolirhume dans laquelle la consonne B est répété plusieurs fois.
Sur cette campagne l'allitération a vraiment un impact puisque tout les éléments sont mis en oeuvres pour que le récepteur s'imprègne au mieux de la publicité. En effet on peut voir un nouveau langage, celui de l'enrhumé. C'est un langage que tout le monde connait et a déjà parlé et le retranscrire permet au récepteur de comprendre comme il se doit la publicité.