La maison d’Hélène, René Guy Cadou in Hélène ou le règne végétal.

René Guy Cadou est un poète originaire de Loire Atlantique né en 1920 et mort en 1951.Il est proche notamment de Max Jacob et Pierre Reverdy. Hélène ou le règne végétal est publié en 1951, à la fin de sa vie. Il est dédié à sa femme Hélène, rencontrée en 1943 et elle même poète.
La maison d’Hélène est un poème évoquant la maison de sa femme. Il est construit autour du thème de la nature, transformant la maison en paradis et montrant clairement la vision du bonheur selon Cadou. Le poème est composé de cinq strophes en vers libres de longueur inégale (majoritairement des alexandrins sauf le vers 1 décasyllabique). Tout ce texte qui transfigure la maison d’Hélène est encadré par la présence de la femme aimée : v2 v23. On remarque l’absence totale de ponctuation, excepté le point final. On retrouve ce manque de ponctuation chez des poètes comme Guillaume Apollinaire.

I Un poème de la nature
A Présence de la nature
Beaucoup de végétaux sont cités : « lierre ; blés ; arbres ».
Beaucoup d’animaux : « agneau ; pic-vert ; bêtes ; chiens berger ».
Eléments : « soleil ; vent ; pierre ».
Cependant, la dominante est végétale (plus de termes végétaux). = titre du recueil.

B Osmose entre la nature et la maison
« L’arbre qui vient brouter » = arbre animalisé, vitres végétalisées. « Les fleurs gazouillent »
L’espace naturel et celui de la maison se confondent : « les blés montent plus haut dans la glaise du toit » ; « agneau étendu » ; « cœur de la forêt qui roule sous la table ».
Lierre qui monte aux parois de la maison
=> la nature apprivoise la maison liseron, plante envahissante, domine
=> la nature domine la maison
« Maison buissonnière »/ « la belle écolière ». La maison est revenue à l’état de buisson et est associée au terme « écolière ». ne pas aller à l’école pour se promener -> fuir ses contraintes pour aller dans la nature symbolisée par les buissons. => attraction de la nature et