Avec 220 000 nouveaux cas par an en France, la maladie d’Alzheimer est à la fois un problème de santé publique est un problème de société. Aujourd’hui, environ 60% des personnes malades vivent chez elles ou chez un membre de leur famille. Cette charge excessive est volontairement acceptée par la majorité des familles qui ne souhaitent pas mettre leur malade en institution. Les professionnels de santé ont compris l’importance de ces aidants « naturels », c’est pourquoi, l’aide aux aidants devient un enjeu majeur dans la prise en charge des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer. Comment la famille vit-elle la déchéance de leur proche ? Quelles voies de recours existent-ils pour les soulager ? Dans une première partie, les limites de cette prise en charge seront abordées, puis dans une seconde partie, les différentes solutions qui existent pour soulager les proches. Pour répondre à ces différentes questions, je me suis principalement appuyé d’un dossier sur la maladie extrait de la Revue de l’infirmière de Septembre 2008.
Afin de traiter au mieux le sujet, j’ai commencé par lire le dossier puis par relevé les éléments qui me semblés importants. Ensuite, j’ai effectué quelques recherches sur Internet en les ciblant d’abord sur la prise en charge par la famille d’un proche atteint de la maladie d’Alzheimer puis sur les structures et aides spécialisées dans la prise en soin de ces personnes.
La maladie d’Alzheimer, est une maladie neuro-dégénérative du tissu cérébral, qui entraîne la perte progressive et irréversible des fonctions mentales, notamment de la mémoire. Elle s’installe de façon progressive avec une destruction des cellules nerveuses dans les régions du cerveau qui gèrent la mémoire et le langage. Ainsi, avec le temps, la personne a de plus en plus de difficultés à mémoriser les événements, à reconnaître les objets et les visages, à se rappeler la signification des mots et à exercer son jugement. Diagnostiqué dès l’âge de 65 ans, les premiers