La MARP dans l'approvisionnement de l'éneregie
La région atsinanana a pris l’initiative d’enlever les ordures dans la ville de Toamasina. La délégation spéciale de Tamatave a emboîté le pas et a pris par la suite le relais. Le moins que l’on puisse dire c’est que l’enlèvement d’ordure dans la commune urbaine de Toamasina est devenu, voilà une année, une affaire politique. Au départ, le budget de la commune urbaine de Toamasina ne permet plus de payer les services confiés à des entreprises particulières, faute de subvention de l’Etat, selon les dires des membres de l’exécutif. Au début de l’année, le maire de la Commune Urbaine de Toamasina a vociféré l’ingérence des autorités locales dans les affaires propres à la CUT I. Pourtant aucun enlèvement d’ordure n’est opéré au grand port de puis des mois. Au nom des parlementaires natifs de la province, les élus TIM ont pris d’assaut l’enlèvement des ordures peu les festivités de la fête de l’indépendance l’année dernière. Lors de la forte épidémie de la dengue et du chikugunia, l’exécutif régional enclenché à deux reprises l’enlèvement d’ordure. Selon les rapports de l’entreprise Tsaravintana, à qui on a confié la décharge, 1.286 M3 en 10 localisations est dépoté. Et le rapport de signaler que l’architecture des dépotoirs n’est pas adéquat pour les enlèvements des ordures à l’aide des engins. Les travaux ont été placés sous l’égide d’un comité de salubrité et de santé publique. Ce comité s’est déjà soucié de la suite à donner à l’action ponctuelle en présence des adjoints au maire de la CUT I. Ces derniers ont acquiescé de prendre une responsabilité pour entreprendre la continuité et du maintien des travaux réalisés mais le premier magistrat de la ville a décidé autrement. Notons que par voie de presse interposée, le maire Roland Ratsiraka a déclaré que le problème financier de la commune et le manque de civisme de la population tamatavienne sont les causes des défauts d’enlèvement