La Marquise de Merteuil se présente comme une personne fière d’elle-même « J’ai pu avoir quelquefois la prétention de remplacer à moi seule tout un sérail » et d’une personne indépendante qui a une conception de la vie différente des femmes de l’époque : elle est pour le libertinage. Elle montre aussi que c’est une personne autoritaire et qui ne se soumet pas aux hommes : premièrement elle répond à Valmont que sa réponse a du retard volontairement mais qu’elle s’est obligé à répondre vu l’insistance de celui-ci « mais puisque vous y revenez, que vous paraissez tenir aux idées qu’elle contient, & que vous prenez mon silence pour un consentement, il faut vous dire clairement mon avis ». Madame de Merteuil est directe et franche, car c'est elle qui garde l'initiative de la lettre. On peut donc retrouver le champ lexical de la liberté « il ne m'a jamais convenu », « un goût », « fantaisie », « le caprice », « je veux » De plus, dans cette lettre elle fait comprendre son refus malgré l’accord qu’elle avait passé avec Valmont ce qui souligne encore qu’elle ne se soumet pas à lui. Elle révèle aussi ses sentiments grâce à la ponctuation, on peut voir qu’elle entretient un dialogue fictif avec Valmont dans sa lettre ce qui lui permet d’avoir une influence, une autorité plus forte sur lui.
Madame de Merteuil réagit mal à la lettre de Valmont : celui-ci voulait renouer sa liaison avec Madame de Merteuil. Elle ne veut pas être mise aux troisièmes plans, derrière Madame de Tourvel et Cécile, deux femmes avec qui Valmont entretient une liaison. Elle prend ça comme un échec, une dégradation pour elle-même « me trouver déchue jusque-là ». Elle ne veut plus avoir de contact avec Valmont car elle n’a rien à lui rendre contrairement à lui « et moi, au lieu d’en avoir la reconnaissance que vous ne manqueriez pas d’en attendre, je serais capable de croire que vous m’en devriez encore », « Trouvez donc bon qu’au lieu de vous dire aussi, adieu comme autrefois, je vous dise,