A) Un double handicap : insularité et éloignement
Cette double page propose une présentation de l’île.
Le choix du titre de l’étude et l’introduction permettent de localiser un territoire ultramarin français et mentionnent que la Martinique est aussi une région ultrapériphérique de l’Union Européenne. En effet, certains des territoires ultramarins bénéficient de ce statut particulier.
La Martinique est un petit territoire insulaire très densément peuplé, dont la population est jeune et dont le PIB par habitant équivaut à 72% de celui de l’Union Européenne. La capitale de l’île hypertrophiée (document 2) est un port. Les liaisons aériennes (document 3) attestent de ses liens structurels avec la France alors que celles en direction de la zone caraïbe sont très faibles.
Deux cartes (documents 4 et 5) mettent en évidence les caractères du milieu (volcanisme, cyclones, et alizés) et l’insularité. Les milieux expliquent l’organisation de l’île : primauté de la région de Fort-de-France, sur la côte sous le vent, autour d’une baie abritée où s’est installé le port (photo 6) tandis que les plantations liées au passé colonial sont à l’Est. La vie économique est très dépendante des aides de l’Union Européenne et de la France (carte 5). Le graphique (document 7) précise les activités agricoles.
La Martinique se différencie de la France par son milieu insulaire et tropical, son exceptionnelle densité humaine (3 fois la moyenne française), son niveau de vie par habitant plus faible accompagné d’un taux de chômage élevé, ses productions agricoles de type tropical (la canne à sucre).
L’éruption de la Montagne Pelée le 8 mai 1902 a détruit Saint-Pierre, capitale économique de l’île à cette date et a provoqué la mort de 26 000 personnes. Elle explique l’inversion de l’organisation de l’espace de l’île et le développement de Fort-de-France.
Le titre du texte 2, «Une île-ville», renvoie au poids démographique exceptionnel de Fort-de- France (ville macrocéphale) et à l’importance