La mode
La mode se définit par une manière passagère d’agir, de vivre, de penser, de s’habiller, liée à un milieu particulier, à une époque déterminée, suivant le goût du moment ou d’une certaine société.
D’abord apanage d’une élite, la mode touche presque toutes les couches sociales. A la fois célébrée dans les musées et mêlée au spectacle de la vie quotidienne, sa place au sein de la société contemporaine est décisive. Son statut reste cependant énigmatique, voir ambivalent : irrémédiablement perçue comme étant de l’ordre du frivole et du superflu, elle est néanmoins ancrée dans la symbolique profonde de la société.
Toutefois, la mode, dans ses objets, est toujours l’exhibition du nouveau, qui suscite l’inquiétude du démodé. Et dans cet esprit se croisent l’identité sociale, la distraction de groupe, les différenciations socioprofessionnelles, ainsi que les investissements psychologiques et symboliques de l’hédonisme individuel.
Ce phénomène sera traité pendant les années 1960-70, au cours desquelles la mode a connu une grande évolution. Cette évolution sera étudiée à partir des habitudes vestimentaires des femmes puis des hommes avant les années 1960-70, et celles adoptées par les femmes et les hommes à la suite de ces années. La mode hippie, essentiellement développée pendant cette période, sera également évoquée en détails.
(http://liberalisationmai68.free.fr/partie3/index.htm)
Après la Seconde Guerre mondiale, la production est surtout marquée par l'émancipation du corps de la femme, préparée par Paul Poiret, puis Coco Chanel, l'invention des « jeunes » et l'industrialisation accrue. La démocratisation du vêtement va de pair avec une prolifération des mouvements de mode adolescents, inséparables des courants musicaux. Il n'est plus si facile de réduire la mode au prestige d'une élite définie, serait-ce celle du spectacle, ni au souci de distinction au sens sociologique du terme. L'anglais différencie utilement ce qui est de l'ordre