La mondialisation du football
@Lasciencedufoot
Cette libéralisation du football offre la possibilité aux clubs d’acheter et de vendre sur un marché européen commun et ainsi de voir la demande augmenter tant en quantité qu’en qualité. Cette accélération des échanges devrait garantir, selon la théorie du commerce international, une meilleure circulation des individus et une amélioration du niveau sportif. Les équipes les plus fortunées achetant les bons éléments aux équipes moins riches, celles-ci récupérant la manne financière pour subvenir à leurs besoins. Un déversement économique s’installe.
LA LOI DU MARCHÉ
Théoriquement, un marché libéralisé sans contrainte garantirait l’optimum dans la mesure où les participants, à travers l’échange maximisateur et rationnel, se dirigeraient naturellement vers le meilleur choix possible. En laissant faire, par une convergence spontanée, le tout se réduirait au jeu des parties : l’équipe A en capacité de financement achèterait à l’équipe B en besoin de financement. Selon les dotations initiales, les clubs feront des choix conscients et réfléchis, miser sur la formation ou sur les transferts pour optimiser la compétitivité sportive.
De plus, l’échange facilite la coopération entre les agents et donc la transmission du savoir, l’amélioration des compétences sportives. Dans leur étude sur l’histoire du football, Kuypers et Szymanski montrent que la mise en place de réseaux intra-européens a amélioré le niveau intrinsèque du football continental, a boosté les capacités de la zone et sa compétitivité à échelle internationale. Aujourd’hui, le football européen reste le meilleur