3- le comportement des agents guidé par des contraintes de liquidité et des effets de richesse.
Définitions :
Les contraintes de liquidités sont, comme indiqué par leur appellation, les gênes que les agents rencontrent pour se financer. Les effets de richesses sont les variations de patrimoine ou de valeur boursière qui affectent les agents à la suite d’une fluctuation boursière.
Dans notre économie très libéralisée les effets de variation des taux sur les comportements peuvent être légèrement occultés par les contraintes de liquidité et grandement renforcés par les effets de richesses.

a. Les ménages face aux contraintes de liquidité et aux effets de richesse
Pour commencer les ménages vont se heurter à certaines contraintes qui vont, par exemple, les empêcher de se financer et accéder à la propriété. Ils sont ainsi incapable de se voir octroyer des prêts si leur endettement dépasse 35% du revenu courant, ou si leur apport personnel en liquidités est trop faible.
Ensuite il est pertinent de remarquer que les taux d’intérêt sont liés négativement aux prix des obligations, par exemple si les taux baissent il devient intéressant d’acheter des obligations aux anciens taux. L’arbitrage du marché fait alors monter le prix des obligations antérieures jusqu’à ce que leur taux de rendement s’ajuste avec celui des obligations nouvellement émises. Les actions ont également tendances à être liées négativement aux taux mais dans une moindre mesure.
A partir de ce constat il est aisé de se représenter une situation haussière des taux où les ménages voient leur patrimoine se contracter et ont tendance à moins consommer, ainsi qu’une situation baissière des taux dont les effets sont à l’exact opposé. A noter que ces cas de figure sont valables pour des ménages gérant activement leur portefeuille, en effet à échéance la variation des taux obligations n’a aucune incidence sur le patrimoine. Ces propos sont d’autant plus à nuancer que se sont en réalité les