Introduction
A l'heure où l'on parle d'un phénomène "d'individualisme de masse" dans notre société, peu de personnes pensent à relever la contradiction de ce phénomène. En effet, ce phénomène met face à face deux notions qui paraissent contradictoires : l'individu et le groupe.
Chaque jour est une preuve que l'individu, en ces temps de crise, chômage et baisse du pouvoir d'achat, cherche à se protéger, lui, et son entourage. Cependant de graves événements, comme la catastrophe naturelle survenue en Haïti, nous ont montré que l'individu sait également se regrouper. C'est en observant ces regroupements que l'on se rend compte de l'importance des associations dans ces processus de cohésion sociale. En effet, le monde associatif semble toucher tous les domaines, à tous les niveaux d'importance, et semblent également être sujet d'une constante croissance ces dernières années. Nous pouvons donc nous demander pourquoi l'individu, actuellement dans une logique protectionniste et communautaire, chercherait à donner de son temps dans des associations, qui sont pourtant elle-même créatrice de partage et de lien social. Pour répondre à cette question nous nous appuieront sur différents articles sociologiques, psychologiques et économiques. Nous poserons d'abord un état des lieux de la société actuelle, de son individualisme et de la force de son associatif, puis nous traiterons dans une seconde partie des raisons qui peuvent pousser l'individu lambda à faire du bénévolat.

Le constat est clair, nous sommes dans une société individualiste. Alors que tout le monde fait de l’individualisme un fait néfaste, rares sont les personnes capables de définir sa conception et d’en dégager des effets bénéfiques.
L’individualisme de manière générale est une théorie qui fait prévaloir l’individu sur toutes les autres formes de réalité, et qui lui décerne le plus haut niveau de valeur. Autrement dit, c’est une tendance qui privilégie la valeur et les droits de l’individu contre ceux de