La mort est mon métier
Rudolf Lang, un adolescent allemand, a été élevé par sa famille selon les valeurs chrétiennes. Son père, craint de toute la famille, veut que Rudolf, pour réparer une faute adultère qu’il a commise, se consacre à la Vierge. Rudolf préférerait cependant devenir officier dans l’armée, comme son grand-père. Un jour, il se dispute avec un camarade et lui casse involontairement une jambe. Pris de panique, il va se confesser auprès du père Thaler. Lorsque son père le punit sévèrement pour cette bagarre, il perd la foi, croyant que le père Thaler a trahi le secret de la confession et l’a dénoncé.
En 1914, après la mort de son père, Rudolf essaye à deux reprises de se faire engager au front, mais, trop jeune, il est renvoyé chez lui.
Chapitre 2 : 1916
À l’infirmerie militaire où il travaille, Rudolf rencontre le Rittmeister Günther, capitaine des dragons, qui le prend en affection. Sous l’influence de Günther, il abandonne peu à peu les anciennes traditions familiales liées à l’Église et décide de se consacrer pleinement au salut de l’Allemagne. Il réussit à être détaché en Irak avec le régiment des dragons : il est chargé de combattre les Anglais et d’aider les Turcs à maitriser les opposants arabes. Au fil de ses missions, Rudolf se rend compte des implications de son devoir, mais ne s’y dérobe pas. À la mort de Günther, les dragons rentrent en Allemagne et y apprennent que leur pays a capitulé.
Chapitre 3 : 1918
Rudolf, démobilisé et devenu chômeur, retourne chez lui ; sa mère est morte, et ses sœurs lui paraissent étrangères. Il quitte sa famille pour rejoindre Schräder, un ancien dragon. Grâce à lui, il trouve du travail dans une usine. Cependant, en raison de l’attitude non solidaire de Lang vis-à-vis des autres ouvriers, les deux amis sont renvoyés. Lang et Schräder sont ensuite engagés comme Corps Francs sur la frontière Ouest. Peu après leur arrivée, ils rejoignent les Corps Francs de l’Est, alors considérés comme des rebelles par