La mémoire de la shoah
Intro : En 1945 c’est la découverte de l’horreur des camps, on défend en premier la cause des déportés politique et résistant qui pour l’époque d’après-guerre apparaissent comme des héros qui ont sauvé la France Gaulliste. On veut redonner du courage au français. On ne parle pas ou très peu de la shoah avant 1961, le procès d’Eichmann marque un tournant dans l’idée de confronter le passé au présent. La nouvelle génération venant du baby-boom veux connaitre le passé et dénoncer les criminels. Comment évolue donc la mémoire de la Shoah ? Aujourd’hui qu’elle est le devoir de mémoire que l’on enseignions aux générations futur ? Nous allons avoir un regard chronologique du sujet, avec en premier L’après-guerre oubli et mythification (1945-1961), puis le retour de la mémoire (1961-1990) et enfin le transmission de la mémoire (1990 à nos jour). I. L’après-guerre oubli et mythification a) La découverte des camps
En 1945, on découvre les camps c’est un choc. Il faut imaginer l’impensable, on a du mal à croient la déportation de milliers de personnes. L’après-guerre voit d’abord la mise en avant des déportés politiques et des résistants mais aucunes notions de volonté d’extermination de certains groupes d’homes comme les juifs, Tziganes et homosexuels (= mémoire sélective). On voit apparaitre une mémoire sélective de déportation, on fait un hommage, le 11 Novembre 1945, à 2 déportés politiques devant la flamme du soldat inconnu. Lorsque les soldats américains libèrent le camp de Dachau le 29 Avril 1945, les premières photographies arrivent en France. On découvre des victimes du Typhus dans les camps de concentrations et non d’extermination. On ne connait pas le concept de camps d’extermination. Les noms que l’on donne sont Dachau, Mauthausen, de Buchenwald mais pas Auschwitz. b) Faire face au retour des déportés
Dans le film de « Nuit et Brouillard » d’Alain Resnais en 1956, c’est le choix de parler de la