La notion de souveraineté.

La souveraineté selon le dictionnaire juridique est : « Le Caractère suprême d’une puissance qui n’est soumis a aucune autre.
La Souveraineté est à la base un concept politique qui a été transformé pour appuyer une force juridique à l’Etat. Elle émerge en même temps que le concept d’Etat a partir du moyen-âge mais est alors très rattachés à une personne, ce concept va progressivement de détacher de la force militaire et de l’autorité religieuse pour émaner d’une représentation rationnelle étatique. La souveraineté d’un Etat correspond à son indépendance. La souveraineté est l’ensemble des compétences et pouvoir exercé par l’Etat et correspond à un pouvoir illimité de commandement. Sur le plan international la souveraineté correspond à l’indépendance d’un Etat. Quelles sont les formes que peut revêtir cette notion de souveraineté et quelles régimes impliquent-elles ? Nous nous attacherons dans une première partie à étudier la souveraineté populaire (I) puis ensuite nous allons nous intéresser à une autre forme de souveraineté, la souveraineté nationale(II).

I. La souveraineté populaire, une souveraineté impliquant un régime participatif.

Cette théorie revient à Jean Jacques Rousseau, cette théorie est extrêmement favorables au peuple. Nous allons tout d’abord analyser la théorie (A) puis ensuite les conséquences de la théorie (B).

A- La théorie de Jean-Jacques rousseau, Le peuple gouverne.
Jean-Jacques Rousseau va développer cette théorie dans son ouvrage « du contrat social » en 1762. Cette théorie se base principalement sur le peuple et est excessivement généreuse envers ce dernier, chaque citoyen possède une parcelle de la souveraineté. Tout individu doit se soumettre a la volonté générale qui ne peut avoir d’intérêt contraire aux particuliers. Cette théorie est irréaliste. La volonté individuelle est sublimée par la volonté générale. Dans ce régime le peuple est a la fois législateur et magistrat. « Il exerce