L’artiste chinois Ai Weiwei s’est vu imposer un redressement fiscal de 15 millions de yuans suite à des accusations pour photographie dite pornographique. En effet l’artiste apparaît assis sur une chaise traditionnelle chinoise dans le plus simple appareil accompagné de quatre femmes également dévêtues. Cet événement a marqué la Chine entière jusqu’à mobilisé plus de 30 000 chinois pour soutenir Ai Weiwei en posant eux aussi nus sur internet. Tellement surprenant venant d’un pays pour qui la pudeur est une chose primordiale a vu ce grand buzz médiatique retranscris sur les chaines télévisés dans toute l’Europe notamment en France sur TF1. Ainsi nous nous sommes demandé qu’elle fût la vision du nu dans la société de l’antiquité à nos jours. Pour le découvrir, nous voyageons à travers le temps, les peuples, et les religions. Dans un premier temps nous nous intéressons à l’antiquité grecque, puis à la religion chrétienne et Islamique, nous étudions ensuite le point de vu concernant la nudité en Chine et la Renaissance.

La nudité chrétienne : pour le meilleur et pour le pire * Histoire N°345 septembre 2009

Au Moyen Age, la nudité est dite négative et vue comme un péché : le corps nu pour les clercs est dévalorisé par rapport à l’âme. Il est comparé à des animaux impudiques, souvent liés à la sexualité qui encourage la sensualité et aveugle la raison. Ce qui éloigne le but premier de la relation sexuelle : la procréation. En effet dans la religion catholique, toute une doctrine sur la sexualité a été mise en place : la relation sexuelle doit être vécue comme un don total de soi même entre les époux, c’est pour cette raison que la religion interdit l’utilisation à la contraception car cela signifierait de renier la création de Dieu. La nudité est rattachée à un des sept péchés capitaux : la luxure (plaisir de la chair). Cependant malgré les idées reçues, il existait à l’époque une nudité innocente, une nudité positive.
La nudité peut devenir synonyme de