La paranoia
Cette pièce de Rafael Spregelburd se passe en 5000 ou 20 000 après Jésus-Christ. Des extra-terrestres ont pris le contrôle de l’univers. Ces créatures, maintiennent les humains en vie parce que eux seuls ont le pouvoir de créer de la fiction.
Gilles Bouillon, le metteur en scène, a alors essayé de mélanger une pièce de théâtre classique avec une pièce de théâtre de fiction en y introduisant de l’informatique. Ce nouveau système de représentation permet de raconter une fiction dans le futur. Il utilise alors différents procédés : tout d’abord la partie de jeu est ronde, fermée par des cyclos transparents. En s’ouvrant à chaque extrémité, elle laisse place à un espace de jeu. Devant ce cyclo, apparaît alors un écran géant sur lequel sont transmises de nombreuses vidéos. Ces vidéos étaient prises aux extrêmes de la scène, dans un fond vert, sur lequel les acteurs jouaient leur rôle en direct face à la caméra et de s’incrustés en vidéo sur des décors filmés au préalable. Un effet vieux comme Superman, donne l’illusion du cinéma tout en gardant la dimension mouvante et aléatoire du théâtre. Ces vidéos étaient retransmisses soit sur un cyclo ou soit sur l’écran géant. Sur ce dernier passent aussi des images déjà enregistrées. Ainsi il y avait plusieurs espaces de jeu sous différents aspects afin de passer d’un personnage à l’autre.
Une belle trouvaille qui donne un nouveau souffle à l’utilisation de la vidéo au théâtre et qui crée une impression de série ringarde aux effets rétro. Les comédiens invités à mimer le surjeu des acteurs parvenant à faire