La parrure
Premièrement, pour donner le ton au récit, le personnage de Mathilde passe le plus claire de son temps à envier les femmes qui possèdent de beaux atours. D’abord, la protagoniste ne supporte clairement pas d’être née dans une caste moyenne de la société. Malheureuse de sa condition, elle rêve de luxe et de fortune. Un luxe qui mettrait en valeur sa beauté et provoquerait le désir : ``elle souffrait sans cesse, se sentant née pour les délicatesses et tous les luxes. Elle souffrait de la pauvreté de son logement, de la misère des murs, de l’usure des sièges, de la laideur des étoffes. Elle songeait aux grands salons vêtus de soie ancienne, aux meubles fins portant des bibelots inestimables’’ (L.13-16).Ainsi, Mathilde éprouve un besoin viscéral pour des choses qui lui sont inaccessibles. Au quotidien, ce manque se traduit par une humeur morose qui au cours du récit semble tarir le couple de M et Mme Loisel. Ensuite, il va sans dire que les relations sociales du personnage s’en trouvent pour le moins compliquées. En effet, Mme Loisel entretien une jalousie maladive envers sa seule et unique amie, une dame de la haute bien entendue, qui ne semble gère s’en laisser affecter : ``Elle avait une amie