La partage de la va
• la part des « dividendes » dans les « bénéfices bruts » s’est accrue ces dernières années ;
• la part répartie aux salariés sous forme « d’intéressement et de participation » est restée faible ;
• « l’épargne brute » et le taux d’autofinancement des entreprises a eu tendance à diminuer au-dessous des niveaux atteints dans d’autres pays ;
• les « salaires nets » ont augmenté moins vite que les prélèvements sociaux et les très hautes rémunérations ont augmenté beaucoup plus vite que les autres.
Mis à part les impôts sur la production (la taxe professionnelle, la taxe foncière et le versement transport…), la valeur ajoutée est répartie globalement entre rémunération du travail (« les salaires ») et rémunération du capital (profit global, aussi appelé « Excédent brut d’exploitation »), qui est elle-même calculée par différence : l’Excédent brut d’exploitation est ce qui reste quand on a retranché les « salaires » de la valeur ajoutée.
Un partage globalement stable
Le rapport Cotis souligne la grande stabilité de ce partage depuis une vingtaine d’années.
Mais cette stabilité d’ensemble cache des évolutions importantes :
- Salaire net et cotisations sociales
Les « salaires » sont constitués de deux parties : ce que perçoivent effectivement les salariés, ce qu’on appelle le salaire net et les cotisations sociales (patronales et salariales) qui servent à financer les pensions de retraites, les allocations chômage, la couverture santé… (le rapport Cotis appelle « masse salariale totale » les salaires « superbruts » par opposition avec les salaires bruts qui n’incluent que les cotisations salariées et non les cotisations patronales). Le rapport Cotis souligne que les cotisations croissantes ont conduit à un décrochement du salaire net par rapport à la