La pensée socialiste de zola dans l’assommoir, germinal et la terre
Nous avons essayés de répondre à la problématique suivante : Dans quelle mesure peut-on dire qu’Emile Zola est un écrivain socialiste ? Quelles sont les manifestations de sa pensée ?
Pour atteindre nos objectifs, nous avons procédé selon certaines approches :
- une approche lexicale et sémantique qui consiste à repérer les champs lexicaux dominants (éléments linguistiques en rapport avec la doctrine socialiste) ;
- une approche psychanalytique (analyse psychologique des comportements des personnages principaux) ;
- une approche comparative (présentation des principes socialistes de Saint-Simon, de Fourier, de Proudhon, Owen, …) L’hypothèse que nous avons émise au départ, à savoir, la volonté de l’écrivain à établir les bases d’une nouvelle école littéraire, celle du naturalisme et qui l’emportait sur le fait d’étaler des idées socialistes, était confirmée sur plusieurs plans.
En effet, l’analyse de ces trois romans nous a démontré que Zola a essayé, avant tout autre chose, d’appliquer sa doctrine naturaliste naissante qui consistait en la recherche des causes du vice dans l'hérédité à travers son œuvre épique Les Rougoun Macquart en tant qu’ « observateur et expérimentateur». Ce qui l’intéressait était plutôt la présentation de la vie quotidienne des classes populaires (ouvriers et paysans) dans tous les détails horribles de leur existence.
Il est vrai que Zola a démontré d'une façon éclatante les effets néfastes de la concentration des capitaux et de la propriété, l'anarchie dans la distribution des richesses, les crises, la misère du prolétariat, mais il n’a proposé, pour autant, aucune solution pour améliorer leur situation. Jamais il ne s'est montré optimiste vis-à-vis des tentatives de ceux qui étaient dépourvus de