Albert Camus, né le 7 novembre 1913 à Mondovi en Algérie, est un écrivain, dramaturge, essayiste et philosophe français. Il fut aussi un journaliste militant engagé dans la Résistance et dans les combats moraux de l'après-guerre. Il publie en 1947 son célèbre roman La peste, roman qui lui a permit de remporter un prix Nobel. Ce roman est raconté sous forme d’une chronique de la vie quotidienne des habitants de la ville d’Oran vivant exilés pendant une épidémie de peste. Ce roman symbolique dénonce l’absurdité et les inégalités du monde par l’entremise de la peste qui incarne le mal sous tous ses angles. Dès le début de l’épidémie, les habitants se trouvant confrontés à leur sort réagissent de façon différente, soit ils renoncent ou ils se révoltent. En effet, certains personnages font preuve de solidarité en exerçant leurs devoirs d’action envers la société, tandis que d’autre au contraire, ne font aucunement appel à la philosophie existentialiste pour guider leurs actes. Les lignes qui suivent traiteront tout d’abord des actions et de l’engagement auxquels Tarrou fait appel durant sa lutte contre la peste. Puis il sera question de l’évolution de pensé de Rambert poussé par ses motivations.
Tout d’abord, Tarrou ce jeune écrivain est tout à fait conscient de son devoir d’action et l’exerce, il est donc entièrement responsable des choix qu’il engage face à lui et aux autres. En effet, la peste a transformé Tarrou, elle l'a incité à réfléchir et à lutter contre ce fléau, au lieu de rester qu’un simple observateur. Désormais, Tarrou lutte contre la peste il intervient en tant qu’homme actif même s’il sait pertinemment que cette lutte pourrait être mortel. C’est, d’ailleurs, lui qui a eu l'idée de créer un service social pour aider les médecins surchargés : « j’ai un plan d’organisation pour des formations sanitaires volontaires. Autorisez-moi à m’en occuper […] ce qui est vrai des maux de ce monde est vrai aussi de la peste. Cela peut servir à grandir quelques-uns»