La place des individus dans l'histoire
Hommes constituent élément principal de l’histoire selon Marc Bloch.
Individu en tant qu’acteur, manière de le concevoir évolue.
I. L’acteur oublié
Au cœur de nombreux débats historiographiques
Quelle place accorder à l’acteur dans l’histoire ?
Individu depuis la fin du XIXe siècle mis au ban de l’histoire ⇒ sociologie par exemple. Débat entre Seignobos et François Simiand (critique l’idole individuel).
Delacroix parle de l’installation d’une antinomie avec acteur/société (primauté du collectif).
Rejet va perdurer jusque dans les années 70.
Historiens des annales dans les années 30 privilégient études du temps long, le groupe au profit de l’individu.
Dès 1924, MB écrit les rois Thaumaturges.
Histoire sociale labroussienne : la crise de l’économie française à la fin de l’ancien régime (1944), fonctionnement des groupes sociaux des différentes catégories qu’il crée lui-même en fonction des revenus.
Avènements dans années 60-70 de l’histoire des mentalités. Lucien Febvre parle lui d’outillage mental. Objet d’étude comme la mort, la famille, etc…
⇨ Histoire qui a eu beaucoup de succès en étudiant les mentalités collective, volonté de faire de l’histoire totale.
II. Réhabilitation de l’individu
Durant le XXe s, individu défendu par certains historiens, intérêt ponctuel. Dans école méthodique, certaines grandes figures ⇒ Vercingétorix, roman national se met en place avec figure héroïque, biographie.
1932 : Colbert, utilisation du genre biographique en plein époque des annales.
Individu ne reste pas exclu pendant cette période, intérêt ponctuel encore une fois.
MAIS véritable retour de l’acteur (Alain Touraine) dans les années 70-80. Rapprochement entre histoire et sociologie (Max Weber, notion de compréhension).
Histoire culturelle, qui veut analyser les discours des individus, partir de faits culturels pour comprendre le social.
Courant de la microstoria italienne, avec Carlo Ginzburg,