la pléiade
La Pléiade est un courant littéraire du XVIème siècle. C’est aussi un groupe de sept poètes qui, dans la moitié du XVIe siècle, ont renouvelé sous l’autorité de Ronsard la poésie française, en s’inspirant des chefs d’œuvre de la littérature antique. Ils défendent en même temps l'imitation des auteurs gréco-latins et la valeur culturelle de la langue française. Ils imposent l'alexandrin et le sonnet comme des formes poétiques majeures.
Les poètes :
En plus de Pierre de Ronsard (le « meneur »), la Pléiade regroupe aussi Joachim du Bellay, Jacques Peletier du Mans, Rémy Belleau, Antoine de Baïf, Pontus de Tyard et Étienne Jodelle. À sa mort, Jacques Peletier du Mans, sera remplacé par Jean Dorat.
Histoire :
Ce mouvement littéraire vient d'un groupe de poètes d’abord connus sous le nom de « Brigade ». Le mot « Pléiade » a été utilisé tardivement par Ronsard : à l’origine, il existait un groupe appelé «Brigade» (Ronsard, du Bellay, Baïf) constitué au collège de Coqueret sous l’autorité de leur professeur, Dorat.
Par simple métaphore, Ronsard comparait sept poètes de son temps aux sept étoiles de la Pléiade, comme on l’avait fait autrefois pour sept poètes Alexandrins du IIIème siècle. Ce mot a très vite désigné les poètes groupés autour de Ronsard et signifiant pour lui ses « meilleurs compagnons ». Ses contemporains l’appelaient « le prince des poètes ».
Le souci majeur de la Brigade, est de faire reculer l’ignorance de la société par la diffusion de la culture antique. Le nom de « Pléiade » est emprunté par Ronsard en 1553 à un groupe de sept poètes d’Alexandrie.