La première guerre mondiale, une guerre totale
Sujet devoir commun: La Première guerre mondiale, une „guerre totale“.
La fin du XIXème siècle est marquée par une montée en puissance des nationalismes en Europe et dans le monde occidental. Les principales puissances industrielles se livrent un combat sans merci sur le plan économique et géopolotique. Pour une Europe qui est alors à son apogée, l'enjeu de ces conflits est le „partage du monde“ entre grandes puissances européennes. Chacune d'elles (la France, la Grande Bretagne, l'Allemagne, l'Italie ou la Russie) nourrit alors un sentiment de supériorité qui est à l'origine d'une volonté de domination mondiale qualifiée par les historiens d'“impérialisme“. Au sujet de cette période, certains d'entre eux ont même parlé d'“ères des empires“ incarnée pour les écoliers français de l'époque par la tache rose des cartes murales des salles de classe. La rivalité entre les grandes puissances aboutit à la création de systèmes d'alliances qui rendent la situation géopolitique de l'Europe profondément instable. La France, l'Angleterre et la Russie s'opposent à l'Allemagne, l'Autriche-Hongrie et la Turquie. Aucune de ces deux coalitions ne semblent prête à céder du terrain devant l'autre. C'est ce que montre le déroulement des crises géopolitiques aux marges de l'Europe au début du XXème siècle (Balkans, Maroc). C'est une de ces crises qui déclenche l'entrée dans la Première guerre mondiale. En effet, l'assassinat de l'archiduc François Ferdinand en juin 1914 à Sarajevo est à l'origine d'une cascade de mobilisations et de déclarations de guerre qui font sombrer l'Europe dans la guerre. Le caractère belliqueux de certains états majors rencontre alors l'intransigence des gouvernements adverses. L'entrée en guerre des sociétés européennes peut être conçue comme le produit de facteurs économiques, sociaux, culturels et politiques qui expliquent le consentement des sociétés. De fait, une fois entrée en guerre, les sociétés se livrent une guerre d'un type