La princesse de clèves
Au XVIIème siècle, être auteur dans la bonne société n'est pas une qualité dont on peut se glorifier, et ceci d'autant plus lorsqu'on est une femme. Mme de La Fayette ne signe donc pas ses romans et nouvelles puisque son statut de femme le lui interdit. En effet, une femme ne devait pas écrire au XVIIème siècle, et encore moins des romans qui étaient considérés comme un genre mineur. C'est pourquoi La Princesse de Clèves ,qui lui fut par la suite attribué, peut être considéré comme une œuvre collective influencé par Larochefoucauld ou encore Mme de Sévigné, amis intimes de l'auteur. Ainsi, l'œuvre fut publié en 1678 sans nom d'auteur et ce n'est qu'en 1780, soit plus de cent ans après sa parution qu' apparaîtra sur la couverture de ce roman le nom de Mme de La Fayette. La Princesse de Clèves conte l'histoire de Mlle de Chartres, seize ans, qui paraît pour la première fois à la cour et où tout le monde est impressionné par sa beauté sans pareille. Elle se marie avec M. de Clèves, qui l'aime éperdument mais pour qui elle n'éprouve qu'estime. Peu après, à la cour, la Princesse de Clèves rencontre le duc de Nemours, un jeune homme célibataire, et la passion naît immédiatement entre eux. Le prince de Clèves meurt de chagrin croyant que sa bien aimée l'a trahit et la princesse est alors tiraillée entre culpabilité et amour pour le duc de Nemours. Ainsi, dans cet extrait présenté qui est l'excipit du roman,il faut se demander comment le dénouement montre l'opposition entre la raison et la passion. Il s'agira de voir que la princesse de Clèves est une héroïne hors du commun qui cache un douloureux combat intérieur et que celui-ci ne peut prévoir qu'un dénouement tragique pour les personnages du roman.
La princesse de Clèves est une héroïne hors du commun dans la mesure où elle est la figure de la femme idéalisée à cette époque. Le personnage est présenté comme très volontaire : il n'y a pas de