Madame de la Fayette publie en 1678 La princesse de Clèves qui apparaît comme un personnage hors norme dès sa parution. En effet, cette jeune femme s’illustre par sa fermeté face aux tentations de sa passion réciproque pour M. de Nemours. Les dernières lignes du roman achèvent les épreuves : la mort de son mari, l’aveu de son amour et le renoncement à tout commerce avec M. de Nemours.

Ainsi nous étudierons en quoi ce dénouement est-il tragique ?
Tout d’abord, nous verrons en quoi cet extrait convient au destin tragique puis nous verrons en quoi ce dénouement est-il attendu.

I- Un destin tragique
Une vie tracée par les verbes de perception « sentit », « vit » l.1/2 le »poids » , « l’importance », le « dessein » l.35 . A parti de la ligne 29 on a une tournure impersonnelle « il fallut » l.30 , « le temps et l’absence » l.38 .
Le désespoir de M. de Nemours est souligné par le lexique de la mort, de la souffrance « accablé de douleur »l.31, de l’échec « perdre toutes espérance » l.32 qui sont aussi des hyperboles. On a aussi la présence de gradation et superlatif : « la + violente , la + naturelle qui ait jamais été » l.34-35 + rythme ternaire . L’hyperbole « tout » est soulignée par un sentiment profond-intense / spontané/ légitime on a donc une histoire extraordinaire
Le combat de M de Nemours est souligné par le lexique de l’espoir l35/36, par les indications temporelles, par les verbes d’action « fit écrire x2 l.6 = action multipliées . l’opposition entre les actions et les résultats nuls : « rien à espérer » l.4 , « inutile » l.7 , « mais » l.27 * Pour combattre son destin, M de Nemours, torturé par le désespoir se voir s’éloigner de Mme de Clèves et met tout en œuvre pour la faire revenir en vain.

II- Un dénouement attendu
A la ligne 11 et 12 on a la présence de figure de style : de litote « extrêmement troublée et surprise » + discours indirect de la ligne 12 à 23 avec le lexique du danger
On peut supposer qu’il y a une recherche de la