La prostitution
Les maisons closes sont interdites en France depuis la Loi de 1946. Selon un sondage fait par le parisien, 59% des français sont favorables à la réouverture des maisons closes. La députée UMP Chantal Brunel propose de rouvrir les maisons closes, elle estime que recréer ces systèmes protègerait les prostituées de l'exploitation et de la maltraitance qu'elles subissent une fois dans la rue. Ce débat relance de loin les clivages politiques gauche-droite car c’est en parti les Verts qui sont le plus favorables à cette réouverture, 69%. Les personnes pour sont de plus en plus nombreuses, contrairement aux opposants qui se font de plus en plus rare 10% contre 26% il y’a sept ans. Rouvrir les maisons closes permettrait d'éviter aux filles d'être embrigadées par des milieux mafieux et leur assurerait plus de sécurité que le travail sur le trottoir. Chantal ajoute que dans les pays qui ont autorisé les maisons closes «les filles reversent certes une somme à leur « tenancier », mais beaucoup moins importante que celle qu'elles donnaient à leur « mac » lorsqu'elles racolaient. » Les prostituées donnent leur avis sur ce débat en disant qu’elles sont d’accord pour la sécurisation de leur travail mais pas sous l’autorité de quelqu’un, déclare l’association toulousaine « Grisedelis » Parmi les 10% d’opposants, Bruno Lemettre porte-parole du mouvement du Nid est contre la réouverture des maisons closes. Il va souvent à la rencontre des filles exerçant dans des bordels belge il pense que rouvrir les maisons closes serait une atteinte grave à la dignité de ces femme. Il cite « Elles sont enfermées douze heures par jour dans une semi-obscurité. Elles boivent de l'alcool toute la journée pour ne pas être conscientes de ce qu'elles font. Autoriser une telle chose dans le pays des droits de l'homme serait inacceptable». Mais en regardant à l’échelle européenne on remarque qu’il y’a beaucoup moins de violence envers les femmes. Comme exemple il y’a les Pays-Bas ou les