Les nanoparticules sont des particules dont la taille est inférieure à 100 nanomètres, 1 nanomètre étant égal à 1 milliardième de mètres (10 000 fois plus petites que le diamètre d’un cheveu, entre 10 et 1000 fois plus petites qu’une cellule humaine, et pour donner une autre idée elles sont plus petites encore que les particules d’amiante !) Le problème de cette taille extrêmement réduite est que ces particules peuvent ainsi pénétrer la barrière cutanée (notre corps absorbe 60% de ce que l’on applique sur la peau), continuant leur chemin jusque dans les vaisseaux sanguins, et donc passer dans le sang. On peut déjà se demander comment certains scientifiques parviennent-ils à en déduire que ces nanoparticules ne peuvent pas pénétrer la barrière cutanée ?! C’est comme si l’on disait qu’un grain de sable de peut pas se glisser entre des cailloux. Ce n’est pas parce qu’une chose est petite qu’elle est inoffensive.
Parallèlement, des tests réalisés par le CIRC (Centre international de recherche sur le cancer) ont prouvé les effets cancérigènes des particules de zinc et de titane, utilisées couramment dans les crèmes solaires et agissant comme un écran solaire. Mais ces particules ne seraient pas dangereuses sous forme naturelle si elles ne sont pas inhalées. En revanche, si on les transforme sous forme nano afin de supprimer l’aspect blanchâtre des crèmes solaires sur le visage, (d’où l’utilisation courante de ces particules dans les crèmes solaires), elles seraient hautement cancérigènes vu qu’elles peuvent pénétrer dans le sang!
Une autre étude mise en avant par l’ONG les Amis de la Terre démontre que n’importe quelle particule, une fois sa taille modifiée, voit aussi ses propriétés chimiques changées ! Sous l’effet du soleil les nanoparticules produisent des radicaux libres ( molécules instables qui, lorsqu’elles ne sont pas neutralisées par des antioxydants (vitamines, enzymes, minéraux), endommagent de manière irréversible les principaux constituants des cellules