Si on entend par art un ensemble de moyens, de procédés tendant à une certaine fin (utilitaire) et recouvrant les notions d'habileté, de technique, d'artifice, alors la publicité est indéniablement un art. Sa fin (qui se résume à un seul mot : vendre) justifiant les moyens, elle use et abuse de sa palette de ruses (détournements, flatterie, séduction, etc...), tout comme elle déploie sa panoplie d'armes lourdes (soldes, matraquage, chantage...). Rien d'étonnant à ce que la publicité emprunte au vocabulaire militaire ses stratégies et ses campagnes (de sensibilisation, de promotion, d'affichage...) : elle s'élance ni plus, ni moins à la conquête des consommateurs et elle remporte un marché comme on emporte une forteresse. La publicité est ici "tout un art".
Si on entend par art l'expression d'un idéal de beauté, le débat devient tout autre : on peut certes parler de création artistique en publicité dans la mesure où il y a travail sur l'imaginaire, recherche esthétique (certains publicitaires revendiquent pour le spot ou l'affiche le droit à être de l'art autant que le court-métrage ou la photo). Mais si convainquant que soit le résultat, la publicité n'en demeure pas moins un moyen - l'objectif premier de la publicité n'étant pas l'esthétique en elle-même, pour elle-même, mais bien la vente d'un produit.
Si on entend par art un ensemble de moyens, de procédés tendant à une certaine fin (utilitaire) et recouvrant les notions d'habileté, de technique, d'artifice, alors la publicité est indéniablement un art. Sa fin (qui se résume à un seul mot : vendre) justifiant les moyens, elle use et abuse de sa palette de ruses (détournements, flatterie, séduction, etc...), tout comme elle déploie sa panoplie d'armes lourdes (soldes, matraquage, chantage...). Rien d'étonnant à ce que la publicité emprunte au vocabulaire militaire ses stratégies et ses campagnes (de sensibilisation, de promotion, d'affichage...) : elle s'élance ni plus, ni moins à la conquête des consommateurs