La reproduction sexuée et unicité génétique
Reproduction sexuée et diversité génétique :
Lors de la reproduction sexuée, on observe un brassage aléatoire des caractères parentaux. Chaque individu reçoit des ses parents un lot de chromosomes d’origine paternelle et un lot de chromosome d’origine maternelle. Pour chaque gène, chaque individu reçoit donc deux allèles, l’un d’origine maternelle et l’autre d’origine paternelle.
Du génotype au phénotype :
Le génotype est l’ensemble des allèles des gènes d’un individu. Le phénotype est l’ensemble des caractères observable de l’individu. Le génotype participe donc à la construction du phénotype. Un gène est une unité d’information génétique dirigeant l’expression d’un caractère. Un allèle est une version d’un gène : un fragment d’ADN localisé à un endroit précis d’un chromosome homologue (locus) et codant la synthèse d’une protéine. Comment expliquer l’unicité des individus d’une même espèce ? Quels mécanismes cellulaires assurent le brassage de l’information génétique ? Comment déterminer les allèles des gènes impliqués dans un caractère ?
I - Les individus diploïdes ont souvent deux allèles différents pour chaque gène. (TP7).
A - La diversité génétique. (p76).
Dans une population d’individus, un gène est dit polymorphe s’il présente plusieurs allèles avec une fréquence supérieure à 1%. Chez l’espèce humaine, plus de 9000 gènes seraient polymorphes (30% du génome). La reproduction sexuée brasse et met en commun le patrimoine génétique d’une population d’individus. Elle recombine et fait coexister des allèles différents pour chaque gène (hétérozygote pour de nombreux locus).
B - Un gène, des allèles. 1. Des couples d’allèles.
Pour les espèces diploïdes, chaque individu possède deux allèles pour un même gène. Un individu se dit : * Homozygote pour un gène s’il possède deux allèles identiques. * Hétérozygote pour un gène s’il possède deux allèles