La représentation des classes sociales dans Le Jeu de Robin et Marion

La pastourelle du Jeu de R et M se trouve souvent décrite comme une ode à l'amour. Un monde rural des plus stéréotypés, qui se dévoile comme l'écrin de l'innocence et de la simplicité que la violence et la supériorité du chevalier viennent troubler. Bien que la grossièreté et la rudesse constellent de façon récurrente les propos des bergers, la classe sociale des plus basses se suffit à elle-même; en témoigne la jeune Marion qui ose faire affront aux avances du chevalier par simple aveu qu'elle se plaît avec son "Robin" et que nul besoin de richesse ne la presse. En quoi cette pièce se fonde-t-elle sur les figures stéréotypées représentatives du monde rural et du monde cavalier pour mettre en valeur le fossé infranchissable qui les sépare ?

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1. Une satire de la noblesse qui s'appuie sur les clichés du genre des classes sociales.
=> Rapport du berger à Marion diffère du rapport établi par le chevalier avec la bergère.
=> Description du monde rural nourrie des stéréotypes : pauvreté, rusticité, simplicité.
=> La paysannerie tend vers la noblesse, mais se trouve omniprésente la nette satire de la classe supérieure, du fait du burlesque de certaines situations.

2. Un fossé infranchissable marquant la nette supériorité du monde chevalier sur les bergers
=> fossé
=> mépris de la part du chevalier
=> un monde rural qui se suffit à lui-même

3. Une satire de la noblesse qui s'appuie sur les représentations de l'amour d'alors qui diffèrent selon les classes sociales.

L'oeuvre de Adam de la Halle se caractérise le plus souvent par une description de l'amour courtois. Ici, la pastourelle brosse une vision de l'amour qui diffère tout à fait de celle communément décrite dans