Le 11 septembre 2001

Dissertation : La réaction du Conseil de sécurité au 11 septembre

« Le Conseil de sécurité, monstre ou victime ? », c’est ce que se demande Serge Sur dans Le Conseil de sécurité dans l’après 11 septembre. Ainsi, les différentes réactions de celui-ci aux attentats du 11 septembre 2001 méritent d’être analysées.
Le 21 septembre 2001, quatre attentats-suicident furent effectués par Al-Qaïda aux Etats-Unis : des terroristes détournèrent quatre avions parmi lesquels deux furent écrasés sur les tours jumelles du World Trade Center et un sur le Pentagone. Ces attentats firent près de 3000 morts. Il s’agit d’actes de terrorisme international, que J. Salmon définit comme un « fait illicite de violence grave commis par un individu ou un groupe d’individus, agissant à titre individuel ou avec l’approbation, l’encouragement, la tolérance ou le soutien d’un Etat, contre des personnes ou des biens, dans la poursuite d’un objectif idéologique, et susceptible de mettre en danger la paix et la sécurité internationales. ».
Ces attentats, d’une ampleur inédite, et de surcroit vécus en direct par de nombreux téléspectateurs, ont eu de fortes répercussions psychologiques et ont marqué les populations. Ainsi, de nombreux Etats et organisations internationales ont réagi. Le Conseil de sécurité, un des organes principaux des NU, composé de quinze membres dont cinq (la Chine, les Etats-Unis, la Russie, le Royaume-Uni et la France) disposent d’un siège permanent et d’un droit de veto, et qui assume la responsabilité principale du maintien de la paix et de la sécurité internationales, a lui aussi eu différentes réactions. Le jour des attentats, il déclare à la presse sa solidarité avec le peuple américain. Cette déclaration montre le caractère émotionnel de la réaction du Conseil de sécurité, mais est dépourvue de toute portée juridique. Cela n’est pas le cas des deux résolutions (nom donné aux décisions du conseil de sécurité et qui ont une valeur juridique