La sagesse
FIN DE VIE
La fin de vie est une étape à vivre en toute conscience et en toute humilité. Le but des soins palliatifs est de préserver la meilleure qualité de vie possible des malades en phase terminale, jusqu’à la mort. En France, environ 150 000 personnes par an (sur 550 000 décès) meurent après une maladie longue et incurable, et nécessiteraient des soins palliatifs. On dénombre actuellement 99 unités de soins palliatifs et 177 équipes mobiles, avec un total de 774 lits d’hospitalisation.
Une unité de soins palliatifs est un lieu de vie, où toute personne qui y pénètre est frappée par le dynamisme présent. Le malade est pris en charge dans sa globalité afin de lui assurer le meilleur confort de vie possible.
Les soins palliatifs sont des soins actifs dans une approche globale de la personne en phase évoluée ou terminale d’une maladie potentiellement mortelle. A partir de ce moment là il faut prendre en compte et viser à soulager les douleurs physiques ainsi que la souffrance psychologique, sociale et spirituelle.
A quoi sommes nous confrontés :
A notre propre mort.
A notre expérience familiale de la mort.
A nos convictions éthiques, philosophique et religieuses
A un événement irréversibles.
A des idées préconçues.
De quoi avons-nous peur :
Du malade.
Des réactions de la famille.
La peur de mal faire face à la mort
L’incapacité de « faire » ou de « dire ».
De la souffrance morale réelle ou supposée.
Nous sommes aussi et surtout confrontés à tous les symptômes qui accompagnent les malades en fin de vie (escarres, odeurs, agitation, confusion, dépression, douleurs).
Et bien sur le dilemme l’euthanasie ou acharnement thérapeutique.
La loi Leonetti promulguée le 22 avril 2005 a le mérite de mettre fin à des ambiguïtés liées à l’usage de deux adjectifs qui perturbent une appréhension correcte de la question de l’euthanasie. Il s’agit de la notion d’euthanasie « passive » et de celle d’euthanasie « active ».
Euthanasie passive ?